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mardi 3 juin 2014

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire



« La vieillesse est impitoyable. » ~ Jean de la Fontaine

Souvenirs : Allan et Herbert Einstein au Goulag.

Le jour de son centième anniversaire, Allan Karlsson s'enfuit soudainement de sa maison de retraite. C'est alors qu'il va se retrouver dans une énième aventure pleine de rebondissements drôles et totalement loufoques. Ainsi, après avoir pris un ticket de bus avec la monnaie dans sa poche de peignoir, il va embarquer sans faire exprès la valise d'un mec un peu louche, membre du gang des "Never Again". Cette nouvelle aventure sera l'occasion pour Allan de se remémorer différents évènements de sa vie, de son enfance avec un père prônant les capotes à l'explosion d'un renard, en passant par son passage à l’hôpital psychiatrique, sa participation à la Guerre d'Espagne, sa contribution au fonctionnement de la première bombe nucléaire, son métier d'espion...  Une vie bien remplie et pleine d'explosion, petit péché mignon d'Allan...




¡ Viva la Revolución !

Ainsi, le film retrace la vie du centenaire qui a, bien souvent sans le vouloir, joué un grand rôle dans les événements du siècle dernier : il a sauvé la vie de Franco, rencontré le frère d'Einstein au Goulag, a été espion durant la Guerre Froide où il était plus "corbeille à papier" qu'espion... Et à cent ans, il parvient à mettre un gang de malfrat au vert. 

Terriblement détonnant, le film est probablement l'un des meilleurs que j'ai vu depuis longtemps. L'histoire totalement improbable d'Allan ne rajoute que plus de comique de situation avec une vision de ce que pourrait être les "coulisses" des grands événements historiques du siècle dernier. Bref, un vrai moment de grosse poilade avec des répliques très drôles et un happy end comme on les aime. 

jeudi 22 mai 2014

OPEN MUSEUM / AIR

« Musées, cimetières des arts. » ~ Lamartine


Marco Brambilla, Evolution (Megaplex), 2010

Le 17 mai dernier, je suis allée au Palais des Beaux Arts à Lille, à l'occasion de la nuit des musées pour découvrir comment le groupe Air avait transformé le musée avec leur musique. Certes, ce n'est peut-être pas la meilleure occasion pour profiter d'un musée avec l'affluence qu'il y a lors de portes-ouvertes, mais bon, je passais devant avec des copines et nous sommes entrées pour voir. 

J'étais déjà allée plusieurs fois au Musée des Beaux-Arts mais ce jour là, il y avait quelque chose de différent, - je ne sais pas si c'était du à la musique dans l'Atrium ou juste le monde qu'il y avait mais quoiqu'il en soit - tout le monde parlait dans tous les sens ce qui donnait au lieu l'impression d'être davantage un hall de gare qu'un musée. 

Si je devais retenir des choses de cette nuit des musées ce sont :
- S'installer au milieu de l'Atrium afin d'écouter la musique avec des enceintes suspendus en un large cercles et dont chacune d'elles produit un son différent. Chaque fois que l'on se tourne, la musique change du fait que nos oreilles entendent mieux deux autres enceintes. Être au milieu de cette installation fut tellement relaxant, c'est l'un de mes meilleurs moments de la soirée. 

- Le Focus sur l'Enfer et de Paradis. Sur même pas 30m², l'exposition présente quelques peintures sur le jugement dernier mais le plus intéressant réside dans la présentation du travail de Marco Brambilla. C'est un réalisateur qui a fait des collages vidéos. Par exemple, dans Evolution (Megaplex), il raconte à l'aide d'images de centaines de films l'histoire de l'humanité en trois minutes, de la préhistoire au futur inventé par le cinéma. L'impression qui en ressort est la violence qui est absolument partout dans l'histoire. Il a aussi réalisé Civilization qui décrit un voyage de l'enfer au paradis par le biais des films modernes. Et puis c'est tellement chouette d'essayer de retrouver le plus de références cinématographiques possible (Focus visible jusqu'au 27 juillet).

- La vue du premier étage sur un Atrium aux allures d'hall de gare. Cela donne une impression de passivité, de regarder la vie des autres, un peu comme si on était coincé sur un nuage. La musique un peu mélancolique qui nous parvenait aux oreilles renforçait et jouait pour beaucoup dans cette impression. 

Bref, une très bonne visite qui donne envie de retourner au musée en semaine pour profiter pleinement de la musique mettant en scène le musée.

dimanche 4 mai 2014

Barbie et Monique


« Math class is tough ! » ~ Barbie



Récemment, j'ai du explorer le grenier de mes parents pour partir à la recherche de la poupée aux dimensions impossibles et autres antiquités ou souvenirs de ma jeunesse. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'adorais varier les styles en mixant Playmobil, Barbie et petites voitures tout en créant un monde à différentes échelles, un peu comme dans les films où on aurait les Barbies pour les scènes et les petites voitures pour les plans urbains. Tout était bon pour créer une maison, une rue, une ville. Malgré tous mes souvenirs en train de m'amuser, mon cerveau de -jeune- adulte ne parvient plus aujourd'hui, à concevoir comment réussir à s'amuser une après-midi avec deux poupées et trois rouleaux d'essuie-tout, par exemple.

Quoiqu'il en soit, c'est fou le nombre de vieilleries que j'ai pu trouver dans ce grenier : des trouvailles, des déceptions. Comme ce Kodak qui fait des polaroids mais dont les pellicules ne sont plus en ventes suite à un procès de Polaroid. En le trouvant, je me suis dit "chouette, je vais pouvoir donner à ce petit bijou une nouvelle jeunessse !" et puis je me suis renseignée sur le net, et j'ai abandonné l'idée à regret. Et en plus, tu comprends mieux pourquoi il se cache dans un coin, attendant qu'on le jette à la poubelle pour qu'enfin il retrouve une utilité en se faisant recycler. Ce que j'ai aimé c'est retrouver de vieilles photos, de vieux livres ou encore quelques timbres. Les vieux timbres sont tellement plus beaux que ceux actuels. Ils sont beaucoup plus travaillés, avec de plus belles images, des illustrations moins enfantines. Je ne sais pas, c'est peut-être simplement l'aspect vieilli qui m'attire. 

Je crois que ce blog sera un peu l'image du grenier de mes parents, un fourre-tout composé d'autant de toc que de petits trésors - enfin peut-être plus de trucs en toc, je blablate beaucoup finalement - mais il sera surtout composé de tout et n'importe quoi.


Pour en revenir aux Barbies, vous saviez que celles-ci, du moins celles éditées durant ma génération avaient une culotte moulée en plastique blanc ou pas avec plein de logos Barbie gravés dessus ? Comme quoi, même en explorant un grenier on peut apprendre des infos futiles et inutiles dans la vie de tous les jours sauf peut-être pour un collectionneur de Barbie.