Le 17 mai dernier, je suis allée au Palais des Beaux Arts à Lille, à l'occasion de la nuit des musées pour découvrir comment le groupe Air avait transformé le musée avec leur musique. Certes, ce n'est peut-être pas la meilleure occasion pour profiter d'un musée avec l'affluence qu'il y a lors de portes-ouvertes, mais bon, je passais devant avec des copines et nous sommes entrées pour voir.
J'étais déjà allée plusieurs fois au Musée des Beaux-Arts mais ce jour là, il y avait quelque chose de différent, - je ne sais pas si c'était du à la musique dans l'Atrium ou juste le monde qu'il y avait mais quoiqu'il en soit - tout le monde parlait dans tous les sens ce qui donnait au lieu l'impression d'être davantage un hall de gare qu'un musée.
Si je devais retenir des choses de cette nuit des musées ce sont :
- S'installer au milieu de l'Atrium afin d'écouter la musique avec des enceintes suspendus en un large cercles et dont chacune d'elles produit un son différent. Chaque fois que l'on se tourne, la musique change du fait que nos oreilles entendent mieux deux autres enceintes. Être au milieu de cette installation fut tellement relaxant, c'est l'un de mes meilleurs moments de la soirée.
- Le Focus sur l'Enfer et de Paradis. Sur même pas 30m², l'exposition présente quelques peintures sur le jugement dernier mais le plus intéressant réside dans la présentation du travail de Marco Brambilla. C'est un réalisateur qui a fait des collages vidéos. Par exemple, dans Evolution (Megaplex), il raconte à l'aide d'images de centaines de films l'histoire de l'humanité en trois minutes, de la préhistoire au futur inventé par le cinéma. L'impression qui en ressort est la violence qui est absolument partout dans l'histoire. Il a aussi réalisé Civilization qui décrit un voyage de l'enfer au paradis par le biais des films modernes. Et puis c'est tellement chouette d'essayer de retrouver le plus de références cinématographiques possible (Focus visible jusqu'au 27 juillet).
- La vue du premier étage sur un Atrium aux allures d'hall de gare. Cela donne une impression de passivité, de regarder la vie des autres, un peu comme si on était coincé sur un nuage. La musique un peu mélancolique qui nous parvenait aux oreilles renforçait et jouait pour beaucoup dans cette impression.
Bref, une très bonne visite qui donne envie de retourner au musée en semaine pour profiter pleinement de la musique mettant en scène le musée.